Sacré rep va ! après ça nous la joue déçue… lol
1) Recherche du mâle auto-nettoyant.
2) Pulvérisation du parfum en essai mm².
3) Attente de 15 minutes en chantant fort « Piou-piou petit poussin » et en se limant les ongles.
4) Rinçage de la première couche en daubé
5) Une seconde après, émission de piaillements aigus entrecoupés de « C’est pas vrai, quel con ! »
6) Prise de la décision ferme et définitive de désormais ne plus jamais procéder au rinçage en y croyant. Et en fermant bien hermétiquement les portes « pour ne pas en voir rappliquer d’autres hein ? »
7) Le lendemain, on fais le bilan quoi. Oui, oui. Point 6 inclus.
16 répliques pertinentes (À 2-3 près)
Quoi de plus humain ?
Le chemin affectif qui mène vers la location d’un sentiment est jonché de documents à fournir comme autant de soupçonneux postes de contrôles à franchir.
les interlocuteurs font alors montre d’un sérieux frisant la paranoïa hystérique, ils traquent la moindre signature un peu hésitante avec le zèle angoissant d’un expert inspectant une nouvelle carmencita découverte « par hasard » dans un grenier, ils reluquent les bulletins de douceurs avec l’œil du vieux pervers libidineux à la sortie d’une école de jeunes filles, ils contrôlent nos cautions comme la SRPJ de Marseille vérifiant les alibis.
En résumé, ils nous font bien sentir que ton regard franc et ta voix assurée ne leurs suffisent pas à tisser une relation de confiance.
« Quelle férocité, quel acharnement dans le labeur. N’ont-ils donc aucun répit dans leur lutte contre le côté sombre indélicat et rebelle, n’éprouvent-ils aucune lassitude dans leurs enquêtes, noyés qu’ils sont sous les tombereaux de doutes ? Ne sentent-ils jamais le rouge de la honte leur monter aux joues quand ils réclament sans sourciller les bulletins de tendresse de nos capitaux intérieurs jusqu’à la douzième génération ? » me demandais-je après une énième réfléxion de post rien néant de mâle.
En quelque sorte, montait en moi le début d’un soupçon « Avons-nous là affaire à des être humains ? »
Mon côté obscur n’attendait que la formulation de cette angoissante question pour s’en aller vagabonder dans de délirantes rêveries proches de la science fiction. J’imaginais des unes de journaux où s’étalaient en gros titres « Un complot extra-terrestre déjoué par deux aspirants profiteurs ès hédonistes de pacotilles », « Les agents imposteurs de l’amour venaient d’Alpha du Menteur », « Leur but était de saper le moral de la carmencita en ma personne ».
Je me voyais déjà, non pas en haut de l’affiche, mais en train d’hésiter quant au choix vestimentaire adéquat pour aller au rv ! Le bon cette fois et enfin connaître la félicité, quant à mon prochain lieu de villégiature estival à l’abris des paparazzi coucheurs d’ un soir, quant à la pertinence d’aller au Stade de France procréer avec un con à une bénédiction de masses sur une foule grouillante avide de contempler leurs excès de bagages en avachis du croupion. Il s’appellera le nectar du bon en suis arrivée à cela moua, avec l’aval de mamzelle l’obscure lilith, vi vi
Puis j’ai reçu un coup de téléphone m’annonçant que la signature déjà repoussée deux fois était encore remise à une date ultérieure pour la simple raison que le sieur y croyait pas trop.
Oui, oui, on m’ a bloqué un week-end pour rien, on aurait pu penser à me prévenir plus tôt mais rassurez-toi moi le double de toi
Dès lors, je suis rasséréné, vient en moi de légèreté teintée d’insolente désinvolture
Qui est la résultante et la preuve tangible d’un esprit bien humain.
Il s’agit surtout pour nous et toi de ne pas disperser nos efforts. Aussi puissante que soit ta volonté, elle ne permet pas de répandre son aura bénéfique sur de si larges escrocs affectifs durant un temps si long.
Comme tu le sais, l’hiver est une saison rude où l’on se consacre essentiellement à combattre le froid, les rhumes, les angines, les bronchites, les grippes, les gastroentérites, les rhumatismes, les sinusites, les rhinites, les pharyngites, les rhinopharyngites, les laryngites, les trachéites, et autres désagréments corporels, à réchauffer des soupes, mais aussi à préparer le lit de l’amour…
L’unanimité s’est prononcée pour une sentence définitive : cela ne me sied guère.
Soit.
En second lieu, il faut alors opter pour un nouveau look.
Si ma vision ne me fait pas défaut, il semblerait que la mode actuelle soit à une exubérante fusion des plus calamiteux courants des vingt dernières années, c’est à dire : beaucoup de gel, de l’ébouriffé façon punk atteint d’un sérieux Parkinson, un semblant d’iroquois mal assumé puisque la tonsure sur les côtés est passée aux oubliettes, un hommage aux footballeurs polonais des années 80 avec quelques cheveux longs filasses sur la nuque et une sorte de revival Wham avec des mèches décolorés pour compléter le tableau.
Autant dire que je ne me voyais guère passer des heures au salon de coiffure pour aboutir à cet ornement pour le moins bizarroïde.
De surcroît, le décadent qui se respecte ne suit jamais la mode. Ou alors de très loin, quelques décades si possible.
Mais pour autant décadent que je me proclame, je ne suis pas non plus adepte de l’agressivité visuelle. Je crois fermement que le monde n’est pas prêt pour un retour à la raie bien droite et telle qu’elle se pratiquait de l’après guerre jusqu’au milieu des années soixante. Le choc serait trop rude. Il existe sûrement quelques personnes qui se délectent de raies bien droites, mais ce sujet est hors de propos.
Finalement, la lumière vient d’une séance d’introspection.
- Maudit sois-tu temps qui file ! Ne pouvais-tu donc m’épargner, ne pouvais-tu donc détourner de moi ton regard agressif ? Monstre d’avidité, il te les faut donc tous ! M’attaquer ainsi sans relâche, tendre et innocente agnelle, alors que j’entre à peine dans la fleur de l’âge. N’éprouves donc tu jamais ni remords, ni pitié ?
-
Elle se retourne, tout sourire :
Moi c rep rep rep
- et toi c quoi msieur !
vi vi vi je vois , je vois très bien
Bien à toi
Lolly top, ben vi rep c ça son double et lui il rit, il vit et il se prend pas la tête
Normal il va le lever le bon, même que tu vas en profiter toua dis donc