SUJET : LES PENSEES AU QUOTIDIEN DECEMBRE DE L ABBE PIERRE

Le mouvement d'amour n'a pas de limites. Il tient

en éveil, invite à écouter, à essayer de comprendre,

à prendre les moyens pour que chacun,

individuellement et avec tout son monde de relations,

soit reconnu et prenne sa place dans le dialogue

avec les autres.

La souffrance peut être reçue

soit comme un obstacle, soit

elle permet de trouver le moyen

de développer le véritable, si j'aime,

j'ai mal avec lui, et avec lui je lutte

pour guérir ensemble.

Tant que nous ferons de la charité

à bon marché en donnant de notre superflu,

tant que nous ne nous donnons pas

nous-mêmes, nous sommes aveugles,

nous ne sommes pas dans le coeur.

L'essentiel, c'est de comprendre que Dieu

n'est pas dans le ciel, il est dans le pauvre type

qui te parle en ce moment. Le Christ est incarné

dans ce voyou, ce voleur, ce menteur. La gloire

de dieu est incarnée en toi qui écoutes et moi qui

te parle. Derrière le visage du lépreux, Il te regarde.

La vie, c'est un petit peu de temps, ouvert

à l'appel et à l'aide du souffle spirituel

de l'Eternel Amour, pour apprendre à aimer

pour le toujours de l'au-delà du temps.

Qu'importent les formes,

qu'importent les forces, pourvu

que nous préservions sur ce chemim

de miséricorde.

Sur ma tombe, j'aimerais que l'on inscrive :

Il a essayé d'aimer. Il a essayé d'aimer l'être.

Oui, que vienne le temps

où chacun saura que vivre,

c'est aimer, et qu'aimer, c'est servir

en premier le plus souffrant.

Dieu : je n'ai que lui.

La cohabitation

entre

les générations

est nécessaire.