Chère Indira,
En te lisant en te parcourant
Une histoire s’est assemblée , je te l’offre elle est pour toi, rien que pour toi
Tu as la sensualité d’une fée et à la fois d’une nymphe, on ne te découvre que en se posant au loin et en te contemplant si légère, si en pudeur, si en intimité…
C’est l’histoire d’un je t’aime et tu le portes si bien dans ta sensualité en partage...A la vie de le goûter !
Je t’aime…
Un jour un petit garçon, trouve un « je t’aime » seul sur le banc d’un parc. Il recueille celui-ci délicatement et s’empresse de le ranger au fond de son cartable.
Toute la journée, il pense à ce trésor qui git là au fond de son cartable, entre une règle, un cahier et un livre de lecture. Le soir il s’empresse de rentrer pour le toucher, le regarder, le ressentir.
Pris de remords, le lendemain, il entreprend de trouver la personne qui l’a oublié, qui l’a égaré. Il part plus tôt le matin, et pose le je t’aime sur le banc, attendant qu’on vienne le chercher, que son destinataire, le retrouve.
De jour en jour, il se rend au parc. Mais rien ne se produit, personne ne regarde ce je t’aime, personne ne le recueille.
Il rentre le soir, regarde ses parents, peut-être en voudront-ils ?
Peut-être est ce pour eux ce « je t’aime ». Il le pose près de sa maman, elle ne le voit pas, elle ne le touche pas. Il le pose le soir venu auprès de son père, il ne le découvre pas, il ne le regarde pas. Ils n’ont pas le temps, il sait que ses parents l’aiment, ils le lui ont dit.
Que ferait-il d’un « je t’aime » puisqu’ils ont déclaré celui-ci un jour.
Il le range chaque matin dans son petit cartable. Et chaque matin, il attend quelques instants avec celui-ci dans le parc.
Un jour, il en parle à un de ses camarades, il lui révèle sa découverte. Petit à petit, ses petits camarades en parlent.
Dans la cour de récré, l’un deux lui en demande un bout, pour ses parents, qui ne s’entendent plus. Un autre pour sa mère qui aimerait rencontrer l’amour, un autre pour sa sœur qui est handicapée et le « je t’aime » se fragmente, se multiplie, devient plein de bouts de « je t’aime ».
Le petit garçon, en prélève un bout pour lui et rentre soulagé, bienheureux, il a rempli sa mission, il a partagé son trésor.
Le lendemain, ses petits camarades, lui rendent les bouts de « je t’aime ». Chacun d’eux ont une phrase : untel lui dira, il n’est pas complet, l’autre il manque un bout et petit à petit, le je t’aime est là, morcelé, méconnaissable, réduit à des bouts de lettres, les lettres d’un mot immense.
Le soir, il replace les bouts de « je t’aime » et s’endort.
Il continue tous les jours, à aller au parc et pose le « je t’aime » attendant que son auteur le retrouve.
Puis un soir, il prend un baiser et enserre ce « je t’aime ». de toutes ses forces, il lance très, très haut, très haut ce « je t’aime » pour que le monde le ressente, pour que quelque part dans l’immensité de l’univers, quelqu’un le voie, quelqu’un le reçoit, pour que celui qui le cherche, le retrouve.
Le « je t’aime » monte, monte, s’envole très haut, et se pose sur une étoile, il devient poussière et toutes les étoiles se poudrent de je t’aime. Il regarde tous ces « je t’aime » dans la profondeur de chaque étoile.
Assis sur le petit perron, sa maman le rejoint, elle pose un petit gilet sur le dos de son enfant. Je t’aime lui dit-elle…
Il y a un « un je t’aime » dans une des étoiles qui peuplent l’univers, il est pour toi , c’est le petit garçon qui me l’a donné pour toi..
La sensualité de la nymphe tout en pudeur
Je te lègue la feuille de laurier noble : 10 gouttes
L’extrait d’orange douce : 10 gouttes
L’irisé de la poudre d’iris : 1 cuillerèe
Le tout dans une eau parfumée au giroflier
Bien à toi
Lolly[/color]