Hello Choub,
Une sensualité audacieuse et tranchante comme le poignard arabe, connais tu la symbolique de cette arme :
C'est une arme dangereuse qui se tient au creux de la main fixée par des courroies de cuir. On dit que cela améne un comportement très ambigu.
Agressif, sadique et téméraire, il peut engendrer la destruction et la mort. Orgueilleux, mystique, mystérieux, il est capable de tout.
Son intuition est inquiétante. S'il est souvent complice de l'ordre par paresse, l'ordre devrait pourtant se méfier de lui... Plein à craquer de grandes idées plus ou moins maîtrisées, il ne trahit pas ses amis mais tous les moyens lui sont bons pour détruire ses ennemis.
Le poignard arabe est sujet aux dépressions, d'un équilibre précaire et son subconscient lui jouera des tours. Très romantique, il multipliera les aventures. Ce qu'il aime, c'est la conquête. Son esprit d'aventure et son goût du risque peuvent le mener haut. La chaîne est pour lui.
A part cet aparté plus instructif que faisant partie de ta sensualité…
Viens avec moi chut ! laisse toi envahir par l’image de la déesse que tu es dans tes sens…
Cet enfant surgira d'un silence de perle,
de nos vies échangées dans un éclair d'azur,
et le noir aujourd'hui, et l'effroi qui déferle
s'enfuiront à jamais poursuivis par les murs,
les murs d'une maison qui se nomme le monde,
ouverte à tous les vents fredonnant des oiseaux...
Il renaîtra de nous, ma brune à l'âme blonde,
et la mort plus jamais ne fera de vieux os.
Soit !
L'Inquisition t'avait condamné comme « flibustière métaphysique ». Apparemment, tu l'es restée. Ça n'a donc servi à rien de te brûler ?
Mais les phénix, c'est fait pour renaître !
Songe à tes messages intérieurs …
J'ai besoin de cendres pour renaître, le feu ne me suffit pas. Le meilleur de l’être chez moi, c'est qu'il reste ce qu'il est : un enfant devant le mystère. Certes, je peux m'accuser d'orgueil, c'est mon pire péché. Je ne me fais pas pitié. Pourtant je devrais, car la vie pour moi, c'est de la pitié. Mais on ne pourra pas séparer de ma parole le fait d'adresser la parole au mystère. À mon propre mystère à moi, qu'on n'éclaircira pas, tellement c'est noir et obscur. Je ne suis qu'une petite soldat du mystère, et ce n'est pas gai. Entre l'extase et la pitié, je titube...
Je suis un bûcher, je suis un gospel... Je suis un appel sans réponse. Il n'y a pas de réponse, mais je questionne toujours.
- Et quelle est la question ?
- Toujours la même, bien sûr: où est l'amour ?
- « Je fabrique mes joies au prix de mes détresses »...
Tes plus grandes joies, et tes plus grandes détresses ?
- Attention ! Là, on commence à jouer un mauvais jeu 1 Que veux-tu que je te dise ? Je suis un milliardaire de la détresse. Un richissime de l'angoisse...
- Les joies, alors…
- Le seul mot que je pourrais dire, et qui a été si blasphémé, c'est le mot « tendresse ». Il veut tout dire pour moi. On dit aussi « tendre vers ». Donc tendre, c'est dur. Le vrai muscle de l'amour.
- « L'amour, c'est pas sorcier »... Le crois-tu vraiment, ou le crois-tu toujours ?
- Pour connaître l'âme, il faut être concret. Je crois que l’errance, c'est le comble de l'exactitude, le comble de la vérité. Moi, je m'en suis sortie comme cela. Mais que dire là-dessus ? Il faudrait Lacan... Pour commencer, moi, je ne sais pas ce que c'est que l'amour. Je suis une femme de désir. Pour être un être d'amour, il faut être saint François d'Assise, c'est-à-dire un fou, car l'amour, effectivement, c'est fou.
- T'accommodes-tu de l'absurdité du Monde ?
- Ça m'est absolument impossible ! Ma révolte va jusque-là. Je ne peux pas m'y faire. Je suis anti-absurde, anti-dérision. Camus n'est pas pour moi le modèle de réponse. Que les hommes se déchirent entre eux comme des chiens, c'est normal. Mais que moi, je me déchire comme une chienne... C'est mauvais, mauvais...
- De quoi as-tu peur ?
-- Le tribunal de l'homme me fait peur. Je suis une femme...
Et puis tu le sais cela ...
Rien n’obscurcira la beauté du monde
Ilarie Voronca
Mais au soir du 4 avril 1946, Ilarie Voronca rentre chez lui, enfin dans sa demeure terrestre; il s’enferme dans la cuisine, prend du temps pour méticuleusement ...
D’une sensualité extra sensible, la moindre fausse note, t’invite à te retirer, derrière toujours derrière…
As-tu imaginé que ce derrière recèle le précieux de ce qui réside en toi…
La douceur, le trop plein d’aimer, l’extase de solidarité, l’émotion de vivre tout simplement, tant de richesses qui sont là et qui attendent patiemment ton baiser en cela…
Dépose ce poignard, tu n’en as plus besoin, garde le tout simplement comme un objet d’art et non d’arme de l’âme…
Pour ce magnifique qui te constitue :
Je glisse désir en le suave Jasmin : 16 gouttes
Pour cette extraordinaire sensibilité forte : le néroli 12 gouttes
Pour ce sentiment de vérité qui te rend encore plus belle : la poudre d’iris 1 cuillerée
Pour ce tatoo de tendresse qui git au plus profond de ton être : 8 gouttes de lavande angustifolia
Pour cette surprenante et attendrissante audace maquillée : 1 bain de 10 cl de fleur d’oranger…
Bien à toi
Lolly